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Les couleurs dans la ville

06/02/2025
Dans les campagnes comme dans les villes, il y a des paysages, mais ils sont de nature et de couleur différentes. Les paysages ruraux sont soumis aux cycles annuels des saisons et évoluent lentement au fil des siècles, alors que les paysages urbains sont artificiels et changent selon les besoins des citadins. Mais ils sont colorés car comme dans un jardin, la couleur est essentielle à la vie et à la ville.
Les couleurs dans la ville

Au fil de l'urbanisation

La construction de la ville s'est de tous les temps, organisée pour satisfaire des besoins et des fonctions, des activités de production de biens et de services. Au départ, le cœur du village accueille les symboles de l'autorité (mairie, église, tribunal…) et les lieux d'échanges (place, marché…). Les voies d'accès (pour satisfaire au développement de la circulation) qui convergent vers les administrations et les services découpent la ville en quartiers (riches et pauvres) selon la situation sociale des habitants. Avec le temps, la physionomie des villes change notamment du fait de l'augmentation de la valeur des terrains et de l'apparition de nouvelles techniques de constructions (tours, barres et immeubles). Ainsi le paysage urbain est en perpétuelle et rapide évolution (20 à 30 ans) mais il est gris et terne. Alors que le paysage rural est souvent façonné au fil des siècles (sauf en cas de guerre, d'inondation, d'urbanisation ou d'infrastructure : ligne TGV, autoroute…) et ses couleurs varient naturellement au fil des saisons.
Avec le temps, l'architecture des villes change du fait notamment de l'apparition de nouvelles techniques de construction.
Si le paysage rural se façonne au fil des siècles, le paysage urbain est en perpétuelle et rapide évolution.

La couleur dans la ville

La couleur a toujours été omniprésente dans la cité, et aujourd'hui on la retrouve. On restaure et rénove les façades colorées de Provence, les colombages alsaciens, les tuiles et briques de Toulouse (la ville rose !)… Après avoir construit des rues, des axes, des avenues, (des pénétrantes), aujourd'hui, la ville abandonne peu à peu le gris de l'asphalte. Mais ces rues sont bordées de “couleurs informatives”, les couleurs de la signalisation routière (le blanc des passages piétons, le rouge des sens interdits, les feux tricolores…) qui colorent la ville et les espaces de circulation, mais aussi les rondpoints. Aujourd'hui, la ville se pare de nouvelles couleurs, celles de ses sols. Pour restreindre la circulation automobile, on crée des zones piétonnes, des pistes cyclables, des voies dédiées à la circulation des bus et des tramways, le gris de l'asphalte est remplacé ponctuellement par des pierres (pavés ou dalles), des briques, des peintures antidérapantes…qui colorent à leur manière les sols urbains. Le mélange des matériaux, la variété des sols… créent de nouveaux espaces et de nouvelles ambiances colorés dans la cité. Mais la couleur dans la ville, c'est aussi l'éclairage des rues, la couleur des enseignes lumineuses, l'affichage publicitaire. Ce sont encore les murs peints, les graffitis. C'est aussi la couleur des voitures et des vêtements des passants.
Les couleurs de la ville, ce sont aussi les éclairages des rues, les enseignes publicitaires

Le vert dans la ville

Le besoin de nature et d'évasion est de plus en plus pressant en ville. Ainsi de nombreuses communes créent des parcours de santé, réhabilitent les berges de leurs cours d'eau, entretiennent des forêts communales… Mais l'espace vert le plus ancien est le cimetière, souvent utilisé comme un lieu de promenade, propice au calme et à la réflexion. Ainsi, plusieurs villes redécouvrent aujourd'hui la valeur paysagère de leur cimetière. Les espaces verts sont aussi essentiels à l'homme urbain. En effet, en opposition aux centres administratifs ou commerciaux éclairés artificiellement et climatisés, l'espace vert préserve les indicateurs naturels du temps (températures, saison, jour et nuit…) qui sont essentiels au bien-être chronobiologique des individus. La couleur verte est réputée comme une couleur gaie et apaisante. C'est aussi l'un des aspects des espaces verts, des gazons, des arbres… qui influencent favorablement le psychisme des citadins.
La fierté des jardiniers est de planter des fleurs... une manière de mettre des couleurs dans la ville.

Voir la couleur des fleurs

Mais jardiner ou entretenir un espace vert, cela serait un métier bien monotone s'il ne s'agissait que de tondre, de tailler, de ramasser les feuilles mortes (et les détritus), de bêcher, de désherber…L'important dans un jardin, un square, un massif, c'est la couleur. Et la fierté des jardiniers est de planter des fleurs, des arbres aux feuillages colorés, des arbustes parfumés qui attirent oiseaux et papillons… une manière d'introduire la nature et la couleur en ville. Encore faut-il que les citadins regardent et voient les couleurs, c'est-à-dire portent un intérêt à ce qui les entoure. Encore faut-il que les habitants puissent avoir le temps d'apprécier la qualité de votre fleurissement. On ne fleurit pas de la même manière une entrée de village, un grand boulevard qu'un petit square en cœur de ville. Pour voir, il faut regarder donc être attentif, ou être surpris et donc curieux de regarder. Mais dans la ville comme dans la nature, la couleur n'est pas un badigeon. C'est l'impression d'un rayon de soleil à travers une frondaison ou un vitrail… c'est magique car la couleur est alors la lumière! Et dans le village ou la ville, la couleur des fleurs, c'est la couleur du cœur…celui des jardiniers

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