Les paillages minéraux offrent une multitude d’aspects et de couleurs. Issus du recyclage, ils peuvent s’adapter à toutes les ambiances. Le verre cassé et poli, par exemple, trouve sa place dans les petits espaces contemporains, très minéraux. A l’intérieur des patios d’immeubles, il apporte de la luminosité et de la délicatesse aux parties communes. Par petites touches, les galets colorés, marbres de couleur et déchets d’ardoise donneront un aspect soigné aux plantations. Ils engendrent une atmosphère “zen”, actuellement très à la mode surtout pour les endroits confinés. Ces paillages, aux teintes nuancées, ne nourrissent pas le sol mais sont assez efficaces pour retenir l’eau et la chaleur. Ils sont particulièrement adaptés pour les plantes xérophiles, car ils stockent la chaleur le jour et la restitue la nuit.
Issus de la récupération
Chaque commune a la possibilité de se procurer des paillages décoratifs à peu de frais. Il suffit de se lancer dans la récupération et de laisser parler son imagination. De nombreux sous produits sont utilisables : débris de coque de coco, noyaux d’olive, déchets de fruits secs, et même des coquilles d’huîtres ou de moules lavées. Les cônes de pins font aussi d’excellents paillages, ils se dégradent lentement dans le temps et apportent une texture originale. Selon les espèces, ils présentent différentes formes, tailles ou couleurs. Il est donc
La pierre de pouzzolane forme un paillage léger et coloré.
Créateurs d’espaces
Le paillage, en plus de limiter l’entretien et de nourrir les plantes, participe au succès d’un espace public. En effet, quand les végétaux viennent d’être plantés, ils n’occupent pas toute la place et la terre mise à nue est peu valorisante pour les projets. Dans ce cas, le paillage peut se substituer aux futures plantations et agrémenter les massifs pendant deux ou trois ans avant que la végétation prenne le dessus. Avec différentes sortes de paillages, on peut concevoir toutes les formes imaginables sur le sol : des damiers, bandes, cercles concentriques… En utilisant des matériaux variés, le massif devient un tableau aux multiples textures et nuances. Par exemple, des écorces de plusieurs espèces, une fois mises en place, présentent une différence de teinte et de structure bien perceptible. Par la suite, le choix revient au paysagiste d’imaginer le dessin qu’elles formeront.