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Accompagner les communes dans le fleurissement durable

11/04/2025
Le fleurissement des communes a connu un net changement ces dernières années. Les vivaces en pleine expansion, occupent de plus en plus de place dans les aménagements au détriment des annuelles. De ce fait, les horticulteurs ont du s’adapter à ces changements et diversifier leur offre. Dans cette optique, les pépinières Simier proposent différentes solutions pour aider les collectivités à fleurir autrement.
Accompagner les communes dans le fleurissement durable
Le fleurissement des villes et villages est en plein renouveau. Les services espaces verts des communes doivent répondre à des objectifs grandissants avec des moyens de plus en plus restreints. En premier lieu, la pression politique et médiatique incite les collectivités à repenser le fleurissement et l’entretien en fonction du développement durable. Couplé à cela, on observe une nette diminution des ressources financières et humaines, ce qui oblige les services à faire davantage avec des moyens réduits. L’apparition de ces contraintes a fortement contribué au changement actuel et la plupart des communes ont dû reconsidérer leur façon de travailler. Du coup, l’utilisation de vivaces en complément des annuelles s’est généralisée dans toute la France.
Dans un massif de vivaces, il est essentiel d’échelonner les floraisons afin de créer un rendu optimal tout au long de l’été.

Jouer le compromis

“Un fleurissement de qualité est un compromis entre annuelles et vivaces basé, sur le bon sens” explique Thierry Simier, Pdg des pépinières Simier. “Les annuelles livrent tout le long de l’été des couleurs généreuses et opulentes. De plus, elles offrent un nouveau décor chaque année. A l’inverse, avec les vivaces, il faut considérer le point de vue des habitants et penser au fait qu’ils attendent tous les ans un beau spectacle sans risque de se lasser.” Un massif de vivaces est généralement plus compliqué à mettre en place. Il faut connaître les périodes de floraison, les conditions climatiques, la nature du sol… afin de sélectionner uniquement les espèces résistantes au lieu. En outre, dans un massif d’annuelles, une plante mal adaptée ou une composition moyennement réussie sera changée dès l’année suivante. Ce qui n’est pas le cas pour les compositions de vivaces. Avec les vivaces, il est essentiel d’alterner les périodes de floraison afin d’avoir un rendu optimal en toute saison. Mais dans le contexte actuel, les vivaces ont tendance à revenir sur le devant de la scène. D’une part, elles reviennent moins chères. En effet, l’achat de plantes vivaces se fait pour minimum 2 ou 3 ans et le coût au m2 est moindre. Sur la durée, les économies réalisées sont réellement intéressantes. D’autre part, les annuelles doivent être replantées tous les ans voire deux fois par an, donc requièrent d’avantage de main d’oeuvre. Enfin, les vivaces demandent au minimum deux fois moins d’eau que les annuelles, et même, pour certaine aucune irrigation. Il est donc primordial de faire un compromis entre annuelles et vivaces afin d’exploiter les qualités de chacune.
Les différents étés caniculaires de ces dernières années, ont incité de nombreuses collectivités à utiliser des plantes vivaces plus résistantes à la sécheresse.

Différencier les plantations

Le changement de mentalité se traduit principalement par la différenciation des zones de plantation. “Il s’agit d’adapter le décor floral à chaque secteur de la commune” explique Thierry Simier. “Plusieurs facteurs sont à prendre en compte. La nature du lieu : urbanisé ou rural, les contraintes techniques : arrosage intégré ou pas, les conditions climatiques, le type de sol, l’entretien que l’on souhaite dédier à l’endroit…”. Il est nécessaire de faire une distinction entre les différents massifs de la commune. Dans les espaces fré-quentés et les lieux de prestige, les annuelles sont plus adaptées. De la même manière, pour les fleurissements d’été, hors sol ou aériens, les massifs sont principalement composés d’annuelles. A l’inverse, les plantes pérennes trouvent leur place en périphérie ou en milieu rural. Dans les villages, le décor naturel constitué de champs et de forêts se prête d’avantage la plantation de vivaces. C’est une question de sensibilisation du public. Par exemple, les prairies fleuries sont associées pour la plupart des gens aux zones rurales plus naturelles. Faire le choix de les implanter en centre ville peut sembler incohérent au premier abord. Enfin, pour augmenter la durabilité des massifs, il est important d’utiliser des plantes à feuillage avec les vivaces, les annuelles ou les arbustes. L’incorporation de feuillage dans les différents décors donne du volume et de la texture aux massifs. Ainsi, les graminées apportent souplesse et légèreté dans les compositions.
Un fleurissement de qualité est basé sur un bon compromis entre vivaces et annuelles.

Une transition progressive

En 2003, la canicule a changé la donne. Les années de restrictions d’eau qui ont suivi ont incité les communes à choisir des plantes rustiques et résistantes à la sécheresse. “Il est décevant de faire des efforts et de créer un massif luxuriant et original pour ensuite voir mourir les plantes en été faute de pouvoir arroser” commente Thierry Simier. Afin de répondre à cette nouvelle demande, il faut réaliser un cahier des charges définissant l’ensemble des critères auxquels doivent répondre les végétaux : décoratifs longtemps, résistants au gel, demandant peu d’entretien, peu d’eau. Puis il faut sélectionner une gamme de plantes rustiques et qui fleurissent durablement en choisissant parmi la gamme de vivaces existante. Pour cultiver à la fois vivaces et annuelles, il est nécessaire de posséder deux outils de production adaptés. Le matériel, les serres, les plannings, l’arrosage, les apports en fertilisants et le chauffage diffèrent totalement. Le seul point commun entre les deux cultures, c’est la multiplication.

Le fleurissement en 6 étapes

Afin de seconder efficacement les communes, les pépinières Simier proposent de créer en 6 étapes des compositions à l’image de la collectivité.
- Diagnostic : l’entreprise définit les attentes et les moyens dont dispose le client : budget, moyens techniques, ressources humaines…
- Repérage : cette étape permet d’analyser les différentes situations à fleurir : surface, exposition, type de sol, hauteur maximum des plantes...
- Projet : il récapitule les objectifs, propose un budget et soumet pour chaque situation une composition de plantes adaptées.
- Planification des livraisons
- Livraisons : les plantes sont livrées pour chaque situation, étiquetées de leur nom et accompagnées de la fiche de plantation.
- Bilan : l’entreprise et la commune définissent ensemble les éventuelles améliorations à envisager.

Aider les communes dans leur démarche

Au delà de la collection, le but de l’entreprise est d’aider les communes à utiliser les plantes à bon escient. En fonction du niveau de connaissance du client, les pépinières Simier mettent à disposition différents supports. “Les communes peuvent sélectionner leurs plantes grâce à notre catalogue qui décrit de manière simple et efficace les différentes espèces, les période de floraison, et leurs exigences” note Thierry Simier. “Mais aussi par notre site Internet où les descriptions sont plus précises.” En outre, l’entreprise a créer pour les communes un logiciel facile d’utilisation qui sélectionne automatiquement les plantes en fonction des critères choisis : hauteur, couleur, période de floraison, rusticité, nature du sol, besoin en eau… Malgré tout, le plus important reste le contact humain. “Nous nous attachons à privilégier le dialogue pour aiguiller les clients. Par exemple, certains élus qui viennent de commencer ont très peu de connaissances botaniques et requièrent une attention particulière. Nous évaluons donc avec eux leurs moyens et leurs besoins. Nous définissons ensemble le budget, l’entretien qu’ils peuvent y consacrer, les disponibilités en eau, la main d’oeuvre…” De là, entreprise propose un fleurissement adapté et différencié dans la commune. Le territoire est divisé en plusieurs zones allant du fleurissement intensif à des aménagements extensifs. Il faut adapter les végétaux à chaque commune, à chaque situation et trouver à chaque fois la solution appropriée.

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